CÔTES DU JURA
100% Savagnin, seul cépage autorisé pour le Vin Jaune. Typiquement jurassien, le Savagnin s’épanouit sur les marnes grises du Jura et mûrit lentement. Exigeant et patient, c’est le cépage roi des vins jaunes.
Le nez, d’une grande intensité, étend sa palette aromatique de la pomme au curry en passant par les épices, les fruits secs et la noix. En bouche l’attaque est vive, puissante et bien faite. Confirmant les arômes du nez, elle offre une palette extraordinaire de la noix fraîche au curry, en passant par la pomme verte, les fruits secs et le safran. Un final grandiose pour ce vin plein d’avenir.
Sec et puissant, il fait des merveilles avec le temps, mais se déguste volontiers à tout moment, de l’apéritif au dessert : Fromage de Comté, noix, gougères, croûte aux champignons, escargots et écrevisses ou encore volailles, viandes blanches et poissons. Le homard et la truffe blanche sont également des compagnons de choix pour les repas haut de gamme. Superbe aussi pour la réalisation de sauce à la crème.
Potentiel de
Ouvrir la bouteille une heure avant la dégustation et servir à 14°/16°C environ.
Prêt à boire dès la mise en bouteille, ce vin d’exception peut se garder plusieurs générations.
Se conserve très bien une fois la bouteille entamée.
Petit par sa taille, mais grand par son exceptionnelle diversité, le vignoble jurassien s’étire sur 80 kilomètres entre la Bourgogne et la Suisse, à la frontière Est de la France.
Née en 1937, l’AOC Côtes du Jura est omniprésente du nord au sud du vignoble, sur des terroirs multiples et contrastés. Deuxième AOC jurassienne en matière de production, elle joue avec les cinq cépages présents dans le Jura. Toute la gamme des vins du Jura est représentée, mais les blancs dominent, tranquilles ou effervescents.
Les raisins de Savagnin sont vendangés à la main, foulés et pressés. Le jus est décanté puis mis en fermentation avant d’être soutiré et entonné en fûts de chêne pour une durée d'au moins six ans et trois mois.
Durant ces six années, les tonneaux ne sont pas complétés. On dit qu'ils ne sont pas "ouillés", c'est à dire qu'on ne remet pas de vin pour compenser l'évaporation comme cela se fait toutes les semaines dans les autres régions de France. Il se développe alors à la surface du vin un voile de levures spécifiques qui vont travailler au ralenti dans l'obscurité des caves et donner à ce vin son caractère si particulier.
À la fin de son vieillissement, le nectar obtenu est mis en bouteille dans un « clavelin » de 62 centilitres (volume restant d’un litre de Savagnin après l’élevage et évaporation de la fameuse «part des anges»), flacon spécifiquement créé pour lui.